Covid-19 et Noël familial : le dilemme



« Noël occupe une place à part dans nos vies et nos traditions », a précisé le Premier ministre Jean Castex, justifiant que la fête de Noël soit « sauvée » en ces temps de Covid.

Noël est en effet une fête familiale, à laquelle tiennent particulièrement les enfants et les grands-parents.

Synonyme de réunions familiales, de moments chaleureux, d’occasion de renforcer les liens intergénérationnels.

Et cette année ? Après deux confinements, Pâques annulé et des vacances d’été pas qui n’ont pas forcément permis les retrouvailles, plus que jamais Noël représente pour les seniors un moment de partage en famille, et l’opportunité de retrouver auprès des siens de la joie et du réconfort.

 

Le dilemme 

Mais la Covid-19 s’impose dans les choix et pose un dilemme :

Laisser les grands-parents seuls et isolés pour ne pas risquer de les contaminer ou réveillonner avec eux quels que soient les risques, même si tout le monde tente de les limiter (Distanciation physique, limitation des interactions avec les aînés, règle des 6 adultes à table, auto-confinement avant de les retrouver…) ?

Fêter en famille coûte que coûte

Certains ne conçoivent pas Noël en petit comité, ou sans les grands-parents, et cette année, entre le risque de contamination et celui d’isolement des aînés, ils ont choisi les retrouvailles !

Tout en ayant conscience du pari risqué : il leur paraît impensable de ne pas se revoir.

Ce choix souligne combien Noël avec toute la fratrie et toutes les générations est ancré dans la structure de la famille.

Tant de choses ont été chamboulées cette année, et ils tiennent à ce que le rituel de Noël, lui, ne le soit pas.

Ne prendre aucun risque

D’autres à l’inverse, bien malgré eux, ne se réuniront pas.

Ils ne veulent prendre aucun risque pour leurs parents âgés, même si ces derniers peuvent se sentir délaissés ou abandonnés. Parfois, à l’inverse, ce sont papis et mamies qui ne veulent pas prendre le risque d’être contaminés, et même s’ils en souffrent, choisissent de ne pas se mêler aux grandes tablées.

Dans ces cas-là, même la limitation à 6 personnes leur paraît déraisonnable.

Ils ne renoncent pas pour autant à Noël :

Il y a ceux qui reportent à Janvier ou aux beaux jours pour être en plein air.

Et ceux qui ont recours aux outils numériques : repas par visioconférence, cadeaux envoyés avant le 24 et déballés en direct devant l’écran…

Noël, rituel immuable ? La Covid-19 aurait bien bouleversé la tradition, on se résigne à s’adapter… 

Le bon choix ?

Puisque le risque zéro n’existe pas, même en limitant le nombre de convives, la question se pose pour beaucoup en ces termes : « Quel est le risque le plus important ? » :

Prend-on le risque de priver les aînés de leur famille ? Ou prend-on celui de leur transmettre le virus ?

Peut-être que le meilleur choix serait celui pris en se concertant avec les personnes concernées ?

Garder le contact, à la manière des aînés

Nous pensons outils numériques pour conserver le lien en dépit de la distance.

Même si les moins de 75 ans savent utiliser aisément Zoom, Skype et autres outils … et en tirer profit, un geste fera certainement très plaisir aux seniors de tout âge : recevoir une lettre ou une carte de Noël
manuscrite, « comme avant ».

Un petit effort que les enfants peuvent consentir à faire, un cadeau à forte valeur affective pour leurs grands-parents.

Une question ? N’hésitez pas à nous contacter.